Après avoir observé les inconvénients d’un tabou sexuel encore très ancré dans notre société et comment l’éducation sexuelle pouvait y remédier, ce mémoire aura été l’occasion de poser les fondements du projet Parlons d’amour en devenir, mais ce n’est pas tout. Il a surtout pour vocation de poursuivre la démocratisation de l’éducation sexuelle envers les enfants et de façon plus générale, de supprimer les complexes liés à la sexualité via la médiation.
De plus, il s’inscrit dans une démarche militante actuelle. Celle qui consiste à lutter contre l’idée d’une norme sexuelle, contre le sexisme et contre les discriminations sexuelles. Rappelons-le, cette démarche est on-ne-peut-plus d’actualité. Les médias spécialisés, comme le site madmoizelle.com, ou les médias plus généraux comme Le Monde, relatent toutes les semaines depuis le début de 2017 par exemple, des faits d’actualités importants qui concernent les discriminations sexuelles ou l’éducation sexuelle. Ce mémoire vise ainsi à donner des outils pour consolider cette démarche vers une transition des mœurs.
Cette transition sociale a timidement débuté au siècle dernier, mais elle prend tout son ampleur ces dernières décennies, lorsque internet a donné plus de place et plus de liberté dans l’expression aux individualités non représentées à travers d’autres médias. Les questionnements sont plus riches, plus profonds, et les réponses sont plus nombreuses. Et puisque les esprits à propos de la sexualité changent, il est temps de donner de la forme à ces évolutions en repensant le monde avec des outils et des services moins discriminants et plus égalitaires.